Utilisation sécuritaire de la messagerie texte

L’hameçonnage par texto s’effectue par messagerie texte (SMS) et dans certains cas par messagerie multimédia (MMS), ce qui permet à l'escroc d'inclure un logo pour paraître plus légitime, plutôt que par courriel. Comme l’hameçonnage traditionnel, les messages utilisent souvent un langage et un style qui ressemblent à ceux d'une entreprise connue et vous demandent souvent de vous connecter à un site Web particulier. 

Par exemple, vous pouvez recevoir un message concernant le remboursement d'un paiement, mais pour en faire la demande, vous devez cliquer sur un lien qui vous mène à un site où l'on exige vos identifiants et des détails de votre compte.

À surveiller

Les indices permettant de déceler l’hameçonnage par texto sont similaires à ceux par courriel :

• L'expéditeur n'est pas une source reconnue ou fiable. De nombreuses entreprises envoient leurs messages texte à partir d'un « code abrégé », qui comporte moins de chiffres qu'un numéro de téléphone. Les codes abrégés étant plus difficiles à obtenir, l’hameçonnage à partir de ces codes est moins fréquent.
• Le message ne contient que peu de détails.
• Le message vous demande de cliquer sur un lien précis.
• Le message vous demande de répondre d'une certaine manière afin d'obtenir davantage de renseignements.
• Il comprend une adresse Web abrégée. Ce sont des liens descriptifs ou faciles à retenir qui renvoient à une autre adresse plus longue et plus précise. 
• Il y a un caractère urgent.
• Une récompense est promise.

Comment se protéger

Soyez réaliste : si c'est trop beau pour être vrai, il y a de fortes chances que ce soit le cas.

• Ne répondez pas si vous ne connaissez pas l'expéditeur.
• Ne répondez pas aux demandes de renseignements personnels tels que votre numéro de compte bancaire.
• Soyez attentif aux entreprises auprès desquelles vous vous inscrivez pour recevoir des alertes par message texte, et ne faites confiance aux messages que si vous savez qu'ils proviennent de ces entreprises.

Bell ne communique pas les numéros de téléphone mobile de ses clients à des tiers, sauf si vous avez donné votre accord au préalable. De plus, Bell utilise des filtres antipourriel rigoureux.

L'acte de transmettre des images intimes à d'autres personnes est connu sous le nom de « sexto ». Lorsque des images intimes sont échangées, elles peuvent être propagées à grande échelle sur Internet assez facilement, et elles ne peuvent pas être supprimées. Le fait de diffuser des images comporte des risques importants en ce qui touche la réputation et sur le plan émotionnel.

Au Canada, il est illégal de distribuer ou de publier des images intimes sans consentement.

Plus d’info : Diffusion non consensuelle d’images intimes (PDF)

Si un message texte indésirable parvenait à se rendre sur votre téléphone mobile Bell , vous n’avez qu’à le transférer au code abrégé 7726 (SPAM).
Voici quelques trucs que vous pouvez utiliser vous-même :

• Pour ne plus recevoir d’alertes, répondez au message texte non sollicité en écrivant le mot «  STOP  ».
• Bloquez le numéro sur votre téléphone.

Les communications de Bell à ses clients ne comporteront jamais ce qui suit :

• Des demandes des renseignements personnels, comme des mots de passe, des NIP, des renseignements bancaires ou des renseignements sur les cartes de crédit (à moins que nous répondions à une demande initiale que vous avez faite par téléphone).
• Des liens vers des outils de suppression de virus. Nous vous inviterons plutôt à consulter le site soutien.bell.ca/services-Internet.
• Des pièces jointes comme des fichiers exécutables (.exe), des fichiers zip protégés par mot de passe ou des fichiers ISO.

Si nous constatons que votre compte a été compromis, nous pouvons vous recommander de réinitialiser votre mot de passe.